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Notre école LE MARATHON
UN PEU D’HSTOIRE la victoire des Grecs sur les Perses lors EXPLIQUÉ PAR LES CE2
de la bataille de Marathon durant la
Comme chaque année, une quinzaine 1ère guerre Médique.m par un site de bureaux ultramodernes).
d’élèves de Détroit ont participé au 41,83 km séparait Windsor de ce stade,
Marathon de Marrakech, en courant C'est en 1908 que l’épreuve moderne mais 3,218 km ont été ajoutés à l'exi-
une petite partie de la mythique distan- de 42,195 km gence de la famille royale pour que la
ce des marathoniens. a été fixée, course puisse se terminer à leurs pieds,
lors des jeux devant la loge du stade qui leur
L’occasion pour nous de vous parler de olympiques était réservée. Suite à cette modifica-
cette épreuve sportive de course à pied de Londres. tion, de nombreux débats eurent lieu,
(d'athlétisme), qui fait partie des jeux La famille et la distance officielle n’est vraiment
olympiques modernes. Un sport qui se royale anglai- définitivement passée à 42,195 km
dispute sur une distance de 42,195 km. se voulait qu’en 1921. Elle est adoptée aujour-
que la course d'hui sur tous les continents.
Pour en connaître l'origine, il faut reve- commence
nir à l'Antiquité en -490 avant Jésus- au châ- La première apparition de l'épreuve
Christ. C'est l'histoire d'un messager marathon a eu lieu en 1896 aux jeux
grec nommé Philipidès, qui aurait couru teau royal de Windsor et qu’elle se ter-
de la ville de Marathon jusqu'à Athènes, mine dans le stade de White City (un olympiques.
pour annoncer aux citoyens d'Athènes stade aujourd'hui disparu et remplacé
ET RACONTÉ PAR UN DE NOS JOURNALISTES
Témoignage d’un participant à l’évènement
« Courir le marathon, ce n’est pas le cross de l’école !!
C’est dur et si vous n’êtes pas prêt, ça peut vous tuer !
On a l’impression d’être un vrai cheval de course !
Nous n’avons parcouru que de courtes distances, 5 km
environ, mais ce n’était quand même pas facile.
La difficulté, c’est de courir très longtemps sur une rou-
te, à la même vitesse, et contre des gens que tu ne
connais pas en plus. Le plus dur, c’est le démarrage de
la course, parce que tout le monde s’élance en même
temps, filles et garçons d’âges différents. Difficile de
bien courir, serré entre tous ces participants, avec la
chaleur, la soif … Ce qui est compliqué aussi, c’est de se
repérer dans le circuit, ne pas se tromper de chemin
jusqu’à l’arrivée.
Mais globalement, c’était bien ! J’ai terminé la course en
bonne position et les 15 participants du Détroit ont
bien couru aussi, jusqu’au bout, malgré les bousculades
et les chutes.
Il faut dire que nous nous étions bien entraînés : 1 heu-
re chaque mardi, pendant 4 semaines avec Maîtresse
Marianne.
On s’est bien amusés durant ce voyage. A part les
épreuves sportives, ce qui nous a le plus plu, c’est le
décollage en avion et la visite à Jamma el Fna où on a
vu un serpent qui baillait : nous étions tous frigorifiés
de peur ! »
Yassine Boukhari, 6e